« Lorsque je crée un vin, je ne recherche pas à impressionner.
Un grand vin doit émerveiller. »
Christine Vernay
« Lorsque je crée un vin, je ne recherche pas à impressionner.
Un grand vin doit émerveiller. »
Christine Vernay
Christine Vernay s’est démarquée par la personnalité unique de ses vins. Leur élégance, elle le doit à son travail en vigne, mais aussi en cave. Sans jamais s’enfermer dans des pratiques systématiques, elle expérimente : elle essaie, déguste, essaie, déguste, adapte selon les années et les typicités des millésimes. Ici, rien n’est laissé au hasard, mais tout est en permanence réévalué, adapté, ajusté. Christine Vernay ne simplifie pas : elle fait le détail, et aime cela. C’est sa marque de fabrique à elle, parfaitement assumée…
« J’ai un attachement très fort à mes vignes, et à mes terroirs. Ce que j’aime c’est identifier les terroirs et leur permettre de s’exprimer. Toutes mes cuvées sont issues de mes vignes et des raisins dont j’ai pris soin. »
Christine Vernay cherche ainsi toujours le point de rencontre entre sa personnalité et le terroir, elle révèle autant le vin que ce qu’elle en attend d’excellence. Puissance, tension, fraîcheur… :
« La couleur, les arômes… tout ce que le vin laisse percevoir lentement a un sens et doit être interprété ».
Le temps fait son œuvre : dans le secret des caves, les vins se déplient lentement, déploient arômes, structure… Derrière le bois respirant, chacune des cuvées se délivre peu à peu pour offrir un jour une étonnante rencontre.
Là encore, les choix révèlent les partis pris de Christine Vernay. Pour les blancs comme pour les rouges, le jeu des contenants (foudres, barriques…) lui permet de travailler la recherche d’expression des terroirs.
De la terre au verre, chaque temps de vie du vin qui sera est un temps décisif.
Si Christine Vernay veille à chaque étape, c’est qu’elle sait depuis longtemps que la qualité exceptionnelle de ses vins, elle la doit aussi à la somme de tous ces détails qui ouvrent le possible d’un grand vin.
Biodynamie oblige, les jours de mises en bouteille sont sans vent, plutôt fruit et en lune montante.
Quant à l’émotion qui remonte de la Caille ces jours-là, elle est unique, et aussi celle d’une équipe qui voit là l’aboutissement du soin pris… à prendre soin.
Décider de la date de la vendange, une tension et une responsabilité chaque année réitérées. Expérience, compétence, connaissance de ses vignes, intuition… courage aussi. Tout entre en jeu dans ce moment tout en tension, mais autant, tout en promesses.
Suit l’accueil en cave du raisin, le fruit de ces vignes travaillées depuis des générations, et que Christine et Luc entretiennent et développent avec des partis pris de culture affirmés.
A chaque millésime, c’est quatre saisons de travail de la terre qui arrivent avec ses raisins, mais bien davantage d’années.
Il faut savoir entendre : sa terre, ses vignes, ses vins. C’est de là qu’il devient possible en faire le meilleur.
« J’aime la peinture du Caravage. L’art, la littérature, le cinéma, la poésie, le théâtre, nourrissent chaque jour mon univers. Je ne fais pas seulement des vins : le vin est aussi ma page d’écriture. Chacun livre une part de moi. On entend parfois en eux la peinture… du Caravage. » Christine Vernay
Il est plusieurs façon de « faire un vin ». Christine Vernay, elle, vous dira qu’elle les crée. Bien avant que d’assembler, elle imagine ses assemblages, compose, puis se lance, déguste, encore, repart, resompose dans sa tête, ajuste, revient, regoûte, … et ainsi de suite, jusqu’à ce que le vin exprime ce qu’elle en attend : le terroir, le millésime, sa ligne à elle.
Création, collection, à chaque année une écriture unique pour chaque vin.